Ambiance et arrivée des beaux jours

Ambiance et arrivée des beaux jours
Ambiance et arrivée des beaux jours

Il fait beau ce matin. Le soleil est bien présent.
J’entends les bruits de la ville à la campagne dans laquelle j’ai la chance d’habiter. Le gazouillis des oiseaux, le chant d’un coq, les enfants dans la cour de récréation et par-ci, par-là quelques voitures qui passent. Je suis bien installée dans cet agréable bureau qui m’est attribué au cabinet.
Confortable et chaleureux pour vous recevoir dans les meilleures conditions.

J’ai très envie de vous partager ce texte découvert dans l’ouvrage de Marshall B. Rosenberg les mots sont des fenêtres (ou bien ce sont des murs).

Ce texte publié p 53 est de Ruth Bebermeyer.
Il illustre magnifiquement la différence entre ce que je constate et le jugement que je porte.

 

 

Je n’ai jamais vu d’homme paresseux ;

J’ai connu quelqu’un que je n’ai jamais vu courir,

Quelqu’un qui dormait parfois l’après-midi

Et préférait rester chez lui lorsqu’il pleuvait.

Mais ce n’était pas un paresseux.

Avant de me traiter d’originale, réfléchis :

Était-il paresseux

Ou faisait-il des choses

Que nous associons à la paresse ?

 

Je n’ai jamais vu d’enfant stupide ;

J’ai vu parfois un enfant faire

Des choses que je ne comprenais pas

Ou que je n’avais pas prévues.

J’ai vu parfois un enfant qui n’avait pas vu

Les lieux que j’avais visités,

Mais ce n’était pas un enfant stupide.

Avant de le dire stupide, réfléchis :

Était-il stupide

Ou savait-il simplement d’autres choses que toi ?

 

J’ai regardé tant que j’ai pu,

Mais je n’ai jamais vu de cuisinier.

J’ai vu quelqu’un qui préparait des plats

Pour notre repas,

Quelqu’un qui allumait le gaz

Et surveillait la cuisson de la viande.

J’ai vu tout cela, mais pas de cuisinier

Dis-moi, quand tu regardes,

Est-ce un cuisinier que tu vois,

Ou quelqu’un qui fit ce que nous appelons cuisiner ?

Ce que certains nomment paresse

Est pour certains de la fatigue ou de la détente

Ce que certains nomment bêtise

Est pour d’autres un savoir différent.

J’en conclus que, pour échapper à la confusion,

Mieux vaut ne pas mélanger

Ce que nous voyons et nos opinions.

Et cela, je le sais,

N’est que mon opinion.

Ce texte nous parle des étiquettes que nous mettons trop rapidement sur les uns et les autres. Rien que pour aujourd’hui, je vais m’efforcer de me contenter de constater ce que je vois. J’essayerai encore demain et puis le jour d’après. Et peut-être que d’ici quelques temps, je n’émettrai plus de jugement intempestif.

Ca vous dit d’essayer vous aussi ? Prenez contact

Thèmes :Coaching en motivation, Bienfaits, Coach de vie

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